Récemment, le Ministère du Tourisme en Égypte a pris une décision significative en faveur de la protection des droits des animaux en annonçant l’interdiction prochaine des promenades à dos d’animaux tels que les dromadaires, les chevaux et les ânes dans la ville de Gizeh, célèbre pour ses pyramides et ses zones archéologiques.

Face à une pression constante, tant de la part d’organisations internationales que locales dédiées à la défense des droits des animaux, l’Égypte a finalement répondu favorablement et a pris la décision d’interdire ces promenades autour des pyramides de Gizeh et des zones archéologiques. Il s’agit d’un premier pas vers le changement et une victoire majeure pour la cause animale.

L’Association PETA, une organisation internationale engagée dans la protection des droits des animaux à l’échelle mondiale, a joué un rôle essentiel dans cette avancée. PETA Asie a collaboré étroitement avec des associations locales telles qu’Egypt Equine Aid ainsi qu’avec des membres du gouvernement pour faire progresser cette cause.

Anissa Putois, chargée de communication de PETA France, a souligné le rôle crucial de la vidéo publiée il y a un peu plus d’un an, qui a révélé les terribles maltraitances infligées aux animaux dans ces sites touristiques en Égypte. Les images montraient des chevaux extrêmement maigres, une jument épuisée transportant des touristes qui s’effondre et est battue jusqu’à se relever, ainsi que des animaux aux visages ensanglantés battus et fouettés dans un marché aux dromadaires. Cette vidéo a eu un impact significatif en sensibilisant les touristes et les résidents locaux à ces pratiques d’exploitation. En conséquence, l’organisation PETA a recueilli plus de 500 000 signatures à l’échelle internationale, appelant le Ministère du Tourisme à mettre fin à ces pratiques cruelles.

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